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Par France Hatron Photo terrasses

 

Sortie : le 6 mai 2015

A partir de 15 ans

Durée : 1h31

Un film franco-algérien

Genre : Drame

Réalisation : Merzak Allouache

Distribution : Adila Bendimerad, Nassima Belmihoub, Ahcene Benzerari, Aïssa Chouat, Mourad Khen, Myriam Ait El Hadj, Akhram Djeghim, Amal Kateb

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Par Dominique Martinez Howard 1 

 

 

Sortie :  le 29 avril

A partir de 15 ans

Durée : 1h46 

Un documentaire français 

Réalisation :

Olivier Azam & Daniel Mermet

 

 

« Tant que les lapins n’ont pas d’historiens, l’histoire sera racontée par les chasseurs. Les chasseurs racontent des histoires de victoire (…) Mais l’histoire que préfèrent raconter les chasseurs, c’est pas d’histoire du tout (…) En écrivant une histoire populaire des Etats-Unis, Howard Zinn a pris le parti des lapins, le parti de ceux qui sont à l’autre bout du fusil ». Le postulat de départ de la trilogie d’Olivier Azam et Daniel Mermet donne le ton. Il s’ouvre par un premier volet passionnant intitulé Dupain et des roses, en hommage aux manifestations des ouvrières du textile de Lawrence (Massachusettes) de 1912. Le récit sera celui des perdants. Celui des esclaves, des Indiens, des déserteurs, des ouvriers, des ouvrières, des syndicalistes,… de tous ceux qui dans l’ombre de l’histoire officielle bataillent pour changer leur condition d’exploités. Lutte des classes versus impérialisme.

Howard livre 2Comme l’indique le titre, le documentaire repose autant sur la vie d’Howard Zinn que sur son œuvre d’historien et surtout son livre – Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours (Ed. Agone, 2002). Son expérience personnelle façonne le regard qu’il porte sur l’histoire du 20ème siècle. Ce n’est pas un hasard si Zinn est né dans une famille ouvrière d’émigrés juifs d’Europe de l’Est, au début du siècle. La réalité de la grande dépression, celle du travail d’ouvrier portuaire, puis le traumatisme de la seconde guerre mondiale – notamment son rôle dans le bombardement de Royan – le marqueront profondément. La Bande Dessinée, Une histoire populaire de l’empire américain*, impressionnante par sa maîtrise visuelle et son envergure historique, mêle également ces deux histoires. Howard 3

C’est tout l’intérêt du film : au delà de la force du propos et de la rareté de nombreux documents d’archives, c’est une vision humaniste assumée qui se déploie. Les interventions de Zinn, celles du linguiste Noam Chomsky et de l’écrivain Chris Hedges, ponctuent le récit pédagogique de la voix off familière de Daniel Mermet. Et confirment l’importance de ce beau film militant qui vient combler des vides importants de l’histoire officielle américaine.

 

* Une histoire populaire de l’empire américain, de Howard Zinn et Mike Konopacki, Ed. Vertige Graphic, 2009, 263 p. 

 

 

Ils seront 7 aux côtés de Joel et Ethan Coen à départager les films en Compétition au 68e Festival de Cannes. Qui sera dans le Jury des frères réalisateurs ?

They will be 7 with Joel and Ethan Coen to select the prize winners at the 68th Festival de Cannes. Who will be in the Jury of the filmmakers brothers?

 

Photo prix2014

 

PRIX CINEMA 

Meilleur film français
TIMBUKTU de Abderrahmane Sissako

Meilleur film étranger
WINTER SLEEP de Nuri Bilge Ceylan

Meilleur premier long métrage français
LES COMBATTANTS de Thomas Cailley

Meilleur premier long métrage étranger
LEÇONS D’HARMONIE de Emir Baigazin

Film singulier francophone
BIRD PEOPLE de Pascale Ferran

Meilleur court métrage français
ANIMAL SERENADE de Béryl Peillard

 

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PRIX TELEVISION

Meilleure fiction 

LE CHANT DES SIRÈNES de Laurent Herbiet (diffusion France 2)

Meilleur documentaire
HÉLÈNE BERR, UNE JEUNE FILLE DANS PARIS OCCUPÉ de Jérôme Prieur
(diffusion France 2)

Meilleure série française
3 x MANON de Jean-Xavier de Lestrade (diffusion Arte)

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Pour la première fois de l’histoire du Festival de Cannes, deux personnalités présideront son Jury de la Sélection Officielle.

Les cinéastes américains Joel et Ethan Coen ont accepté l’invitation du Président Pierre Lescure et du Délégué général Thierry Frémaux à devenir les Présidents de la 68e édition du Festival. Le tapis rouge fait place à l’humour noir et macabre qui séduit à la fois la critique et le public.

« Nous sommes très heureux de revenir à Cannes » ont déclaré Joel (60 ans) et Ethan Coen (57 ans) qui tournent actuellement Hail Caesar!, avec George Clooney, Christophe Lambert, Scarlett Johansson, Tilda Swinton, Josh Brolin et Channing Tatum. « Nous sommes surtout heureux de l’opportunité qui nous est offerte de voir des films venus du monde entier. Cannes est un festival qui, dès le début de notre carrière, a toujours joué un rôle important pour nous. Et être Présidents du Jury, cette année à Cannes, est d’autant plus un honneur que nous n’avons jamais été Présidents de quoi que ce soit. D’ailleurs, à ce titre, nous ne manquerons pas de nous exprimer le moment venu ! »

Les frères Coen, indissociables depuis bientôt 30 ans, sont un peu comme chez eux à Cannes depuis longtemps. En 1991, leur « Barton Fink » y a remporté la Palme d’Or, puis « Fargo » s’est distingué en 1996 par le prix de la mise en scène, tout comme « The Man who wasn’t there » en 2001. Leur dernière récompense cannoise, le Grand Prix, date de 2013 pour « Inside Llewyn Davis ».

Ils ont également remporté 138 prix dans le monde, selon le site IMDb.

 On se réjouit de recevoir deux artistes aussi complets – à la fois scénaristes, réalisateurs, producteurs et monteurs – à la tête du plus prestigieux jury au monde. Welcome home Coen brothers !

Par France Hatron Ceci est mon corps

Sortie : le 10 décembre 2014

A partir de 15 ans

Durée : 1h34

Une comédie française

Réalisation :  Jérôme Soubeyrand

Distribution : Jérôme Soubeyrand, Marina Tomé, Christophe Alévêque, Laetitia Lopez, Hervé Dubourjal, Julie Nicolet, Pierre-Loup Rajot et Hervé Blanc

Et avec la participation amicale de : Michel Serres, Michel Onfray et Bruno Clavier 

Un prêtre nommé Gabin rencontre Marlène, une actrice délurée, drôle et touchante lors d’une thérapie de groupe. Il en tombe amoureux et décide de la retrouver à Paris. Il se présente à son domicile – une maison –  sans prévenir et s’impose par une présence de plus en plus encombrante. Il découvre la vie en communauté, sans foi ni loi, légère à souhait. Ses appréhensions du départ se transforment petit à petit en curiosité puis en plaisir de chaque instant. Parallèlement au déroulé de l’histoire, s’ajoutent les témoignages des philosophes Michel Serres et Michel Onfray sur la question de la séparation du corps et de l’esprit dans le christianisme, abordée dans les épîtres de Saint Paul. On assiste également à une séance de psychanalyse transgénérationnelle avec Bruno Clavier qui porte un secret de famille pas banal !

Ce film est très bien écrit. Ses dialogues pertinents et drôles, déclamés par des comédiens toujours justes nous régalent du début à la fin.

 

 

Par Olivier Pélisson praiadofuturo_aff_400x533.indd

 

Sortie : 3 décembre 2014

Durée : 1h47
Un film germano-brésilien
Genre : Mélodrame
Réalisation : Karim Aïnouz
Distribution : Wagner Moura, Clemens Schick, Jesuita Barbosa, Savio Ygor Ramos

 

Praia do futuro (« plage de l’avenir »). Fortaleza. Etat du Ceará. Nordeste. Brésil. C’est dans cette grande ville côtière et isolée du pays que Donato et Konrad croisent leur route. Le premier, le Brésilien, est maître-nageur. Mécanicien de motos à Berlin, le second, l’Allemand, traverse l’Amérique du sud en bécane avec son meilleur ami, qui meurt noyé, emporté par les vagues brésiliennes. Les regards et les corps parlent, et les deux hommes tombent instantanément dans les bras l’un de l’autre. Le chaud et le froid, le tropical et le continental, l’ici et l’ailleurs, la confrontation fait des étincelles. Mais les mots sont rares. Car ces deux héros des temps modernes sont taiseux. Ils se donnent avant tout à leurs pulsions. Et Donato suit Konrad avec évidence vers l’Allemagne, laissant les siens, dont son petit frère, Ayrton, qui a tant besoin de son aîné…

C016_C001_0927UCKarim Aïnouz filme inlassablement la dualité de l’être humain, jusqu’à la dichotomie intérieure, qui pousse les personnages à agir, à bouger, à partir, à larguer les amarres, pour un jour ou pour une vie. Madame Satã, Le Ciel de Suely, Viajo porque preciso, volto porque te amo, O Abismo prateado, autant de trajectoires bouleversées qu’il suit avec acuité et bienveillance, sans aucun jugement moral. Les deux premiers sont sortis en France, les deux suivants non, malgré leur présentation à Venise (Viajo) et Cannes (O Abismo). Cet éternel balancement existentiel et cette dualité trouvent leur source dans le trajet même du cinéaste, né à Fortaleza au Brésil, et résidant actuel à Berlin, et ce cinquième long résulte de la réunion de ses deux pays, de ses deux terres, de ses deux mondes.

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Au pays des taiseux, le corps est roi. Aïnouz et son scénariste Felipe Brangança font pleinement surgir les personnages par leur déplacement, leur mouvement, et le réalisateur filme avant tout des corps dans l’espace et dans le cadre de sa caméra. Il excelle à inscrire la peau comme paysage projeté dans l’espace architectural des villes et dans l’immensité de la nature, de la chaleur « nordestine » de l’Océan Atlantique à la froideur de la Mer du Nord. Une peau qui domine dans cette peinture du désir, de l’amour, et du « saudade » incessant de ce qui a été et qui n’est plus. Les corps courent, plongent, sautent, nagent, roulent, frappent et fendent la vitesse. Mais le tempo n’est pas à l’engloutissement vorace du temps. Plutôt au déroulement alangui des choses.

Photo Paia 2Le réalisateur brésilien reste un adepte de la sensation plutôt que de la psychologie, de l’expérience plutôt que de l’explication. Il utilise l’ellipse pour passer d’un pays à l’autre, d’un moment à un autre. Seuls comptes les rencontres, les croisements, les retrouvailles. Tout comme il construit ses cadres avec l’œil précis de l’étudiant en architecture qu’il a été et du plasticien qu’il est. Et ça marche. Car, transcendé par son esthétique stylisée et son parti-pris sensoriel, Praia do futuro transpire du désir intense et mélancolique de ses personnages, de leurs manques et de leurs élans. Les éléments, les saisons révèlent et accompagnent l’état intérieur des êtres, pour lesquels le Brésilien Wagner Moura et l’Allemand Clemens Schick réussissent ensemble à incarner l’amour imprévu et improbable, au-delà des océans, au-delà de la raison. C005_C010_0919AN

 

Par France Hatron Marie Heurtin

Sortie : le 12 novembre

Durée : 1h35 min

Un film français

Réalisation : Jean-Pierre Ameris

Distribution : Isabelle Carré, Ariana Rivoire

 

Par France Hatron Mary 1

 

Sortie : 12 novembre 2014 

Durée : 2h00 min

Un film franco-suisse

Genre : Biopic, Drame, Romance

Réalisation : Thomas Imbach

Distribution :

Camille Rutherford, Sean Biggerstaff, Aneurin Barnard, Edward Hogg, Mehdi Dehbi… 

 

En 1587, la reine d’Ecosse Mary Stuart s’apprête à mourir. En voix off : la lecture de sa dernière lettre à sa cousine Elizabeth, reine d’Angleterre. En flash back, Mary vient au monde, est couronnée reine d’Ecosse, apprend à marcher avec distinction. Mary 4Sans sa mère, elle embarque, à 5 ans, pour la France où elle est éduquée à la Cour. A 15 ans, elle épouse François de France et devient également reine de France lorsque son époux accède au trône deux ans plus tard. Quand ce dernier se voit emporter par la maladie, la jeune veuve rejoint l’Ecosse dévastée par la guerre. Au même moment, sa cousine Elisabeth est sacrée reine d’Angleterre.

May 2Mary se remarie à 22 ans avec son cousin Lord Darnley, un meneur du parti catholique qui se montre très vite vaniteux et désireux de jouir de son titre de roi. Jaloux de la complicité qu’entretient sa femme avec son secrétaire particulier Rizzio, Darnley supprime le supposé amant. C’est la fin du mariage royal. Mary donne pourtant naissance à un héritier : Jacques Ier d’Angleterre ou Jacques VI d’Ecosse. Mais elle réalise que l’amour de sa vie est le Comte Bothwell, un protestant rencontré sur le navire qui l’a ramenée de France. Elle tombe enceinte de lui et l’épouse après avoir fait tuer son mari. Rejetée par l’aristocratie et le peuple écossais, horrifiés par son geste et sa passion amoureuse, Mary demande de l’aide à sa cousine Elisabeth qui la fait emprisonner et finalement décapiter 19 ans plus tard.

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Inspiré de l’œuvre Marie Stuart de Stefan Sweig, ce film aux artifices théâtraux dévoile la face privée de l’intrigante reine d’Ecosse, qui fut à la fois une martyre et une meurtrière. La trame de ce biopic psychologique dramatique est centrée sur l’adoration que voue Mary à sa cousine, la reine Elizabeth qu’elle qualifie de « sœur » mais aussi de « rivale et d’ennemie mortelle ». Dans sa correspondance qui rythme le film, elle lui dévoile ses secrets et angoisses. Toute sa vie, elle attendra d’elle : amour, reconnaissance et compassion.  Un parti pris certes intéressant mais qui imposait de contextualiser l’histoire dans l’Histoire. Le meilleur conseil donc avant de voir ce film : connaître la vie de Marie Stuart pour en comprendre et en apprécier tous les revers déroulés dans ce scénario confus. N’apparaissent pas les repères de dates, ni la scène de couronnement de la reine bébé, ni celle de son deuxième mariage. Pas de plan non plus sur Elizabeth. Autant d’ellipses qui empêchent de bien situer l’héroïne romantique – insoumise, séductrice, parfois frivole, libre d’aimer qui elle veut, prête à tout pour que Protestants et Catholiques vivent en paix – dans son époque et sa fonction.

Henri 2bisA souligner néanmoins : la beauté de l’image en général et particulièrement celle des plans de l’infortunée Mary. Son interprète, Camille Rutherford possède le minois, le port de tête et la grâce adéquates pour incarner cette figure atypique. Mais son allocution théâtrale, lente, la laisse un peu en marge de son jeu. Les tourments de la reine sont en revanche bien rendus sur les paysages embrumés, austères, portés par une musique dissonante macabre. Une scène forte retient aussi l’attention : celle des canards restés pour seuls compagnons de Mary dans la cour du château lorsque sonne son déclin. Le pari ambitieux de Thomas Imbach de ne dresser qu’un portrait psychologique en s’éloignant du traditionnel film historique n’est, vous l’aurez compris, que partiellement tenu.

 

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Par France Hatron Affiche une nouvelle amie

 

Sortie :

5 novembre 2014 

Durée : 1h48 min

Un film français

Genre :

Comédie dramatique

Réalisation :

François Ozon

Distribution :

Romain Duris, Anaïs Demoustier…

 

 

 

 

Deux amies très proches rencontrent leur futur mari presque en même temps et  l’épousent presque simultanément.  L’effet miroir s’arrête là… Laura et David ont une fille, Lucie, qui ne verra pas sa mère grandir puisqu’elle meurt d’une grave maladie peu de temps après son accouchement. Aux obsèques Claire – devenue la marraine de Lucie – prononce un discours d’adieu à son amie chère. Elle lui promet de veiller sur David et Lucie.

Amie 1Pour surmonter le choc et l’absence de sa moitié tant aimée, David se travestit en femme avec ses vêtements, espérant ainsi calmer sa fille. Il lui donnera désormais le biberon, en perruque et maquillé. Il faut dire que « Se retrouver seul avec un enfant à élever, c’est trop dur ». Le ton est donné… La métamorphose exprimant un désir qui remonte à son enfance,  elle n’aura rien d’éphémère. Au début Claire ne comprend pas son ami. Elle préfère d’ailleurs cacher à son mari l’énorme secret qui la lie à David. Mais, petit à petit elle accepte son nouvel ami il est, le défend, fait du shopping « entre femmes », et lui trouve même un nouveau prénom : Virginia.

Amie 2

De son côté, Claire se métamorphose autant que David. Elle devient plus féminine et vraiment libre, apprivoisant une personnalité plus proche de son identité profonde. Son personnage est finalement aussi central que celui de David. Chacun à sa manière, tâtonne et change de vie en se réinventant.

Leur relation légère et grave à la fois, touche intrigue et dérange. Notre malaise s’installe. Ozon ne cesse de brouiller les pistes, nous laisse croire à des coups de théâtre qui n’arrivent pas, surprend sans clichés. Il raconte une histoire pas banale sans juger. Il aime profondément ses personnages et il a beau pousser loin, très loin ses acteurs, ils s’en sortent miraculeusement bien.

Amie 3On retiendra « la » scène inoubliable du film qui résume à la perfection les tourments et la beauté intérieure de Claire et David : celle de leur soirée dans un night club ringard où un travesti interprète Une femme avec toi de Nicole Croisille. David se retrouve dans cet homme transformé et il en pleure, mais pas de joie. Claire est, elle, chamboulée par le spectacle mais aussi éblouie. Son regard en dit long sur la métamorphose de tout son être. Elle a réellement pris conscience de ce qu’est devenu son ami et s’en accommode au bout du compte mieux que lui. Ni son éducation, ni son engagement marital ne freineront plus ses sentiments.

Amie 5

Avec Une nouvelle amie, Ozon confirme qu’il aime les femmes et qu’il adore les mettre en danger. Il nous a habitués, dans la plupart de ses films (Jeune & Jolie, Potiche, Le Refuge, Swimming Pool…) à jouer avec leurs sentiments et leurs limites sans jamais les soumettre à qui que ce soit parce qu’il les aime libres. Il renouvelle ici l’expérience et ose une fois de plus outrepasser les codes du « bien pensant ». Son audace atteint là son apothéose.