completely free dating sites
online dating sites free
online dating websites

Photo prix2014

 

PRIX CINEMA 

Meilleur film français
TIMBUKTU de Abderrahmane Sissako

Meilleur film étranger
WINTER SLEEP de Nuri Bilge Ceylan

Meilleur premier long métrage français
LES COMBATTANTS de Thomas Cailley

Meilleur premier long métrage étranger
LEÇONS D’HARMONIE de Emir Baigazin

Film singulier francophone
BIRD PEOPLE de Pascale Ferran

Meilleur court métrage français
ANIMAL SERENADE de Béryl Peillard

 

Photo prix2014-2

 

PRIX TELEVISION

Meilleure fiction 

LE CHANT DES SIRÈNES de Laurent Herbiet (diffusion France 2)

Meilleur documentaire
HÉLÈNE BERR, UNE JEUNE FILLE DANS PARIS OCCUPÉ de Jérôme Prieur
(diffusion France 2)

Meilleure série française
3 x MANON de Jean-Xavier de Lestrade (diffusion Arte)

Par France Hatron 

Sortie : le 28 janvier 2015

A partir de 15 ans 

Photo 2 tempsDurée : 1h25

Un film franco-canadien 

Genre : Drame

Réalisation : Christophe Cousin

Distribution : Zacharie Chasseriaud, Antoine L’Ecuyer, Aure Atika…

 

Après le décès de son père, Victor et sa mère ont quitté la France pour le Québec. En s’aventurant sur le toit de son lycée, Victor aperçoit un adolescent prêt à sauter dans le vide. Il pose alors la main sur son épaule. Surpris, le jeune entame sa chute meurtrière. Victor récupère le baladeur MP3 du défunt François, et prend la fuite. Viennent ensuite le début d’un flirt avec une jeune fille du lycée et l’interrogatoire de la police. Après Victor, c’est au tour d’un ami du défunt de témoigner.

Photo 2 temps 3Victor se sent mal dans sa peau. Il reproche à sa mère de travailler de nuit et d’avoir quitté la France où elle avait un « bon boulot » et lui « des potes ». Lors d’une ballade nocturne au bord d’une rivière à fort courant, Victor parvient à sauver Samuel tombé à l’eau. Le jour de l’enterrement de François, Victor avoue à la mère du défunt sa présence sur le toit lors du drame…

Photo 2 temps 4

Ce premier film se saisit d’entrée de jeu des préoccupations d’un adolescent presque lambda qui a perdu son père. On sent la violence qu’il a en lui lorsqu’il confie à sa psy : «  j’aimerais bien être torero ». Une façon de reprendre les rennes de sa vie en extirpant ses blessures par la violence. Mais la psy le replace dans la réalité du monde adulte : «Bon… Quelque chose de réaliste ». A partir de là, son parcours n’aura rien d’un rêve. Le suicide de son camarade sous ses yeux le replonge dans le deuil déjà lourdement éprouvé par le départ de son père. Victor passe son temps à errer, tripoter son portable, le plus souvent sans mot dire. Il cherche à établir un lien moins superficiel avec sa mère mais qui s’avère aussi stérile que les dialogues du film sont creux. L’ambiance dramatique néanmoins bien rendue – rehaussée par l’atypique format carré du film – ne réussit pas à nous faire oublier le scénario peu structuré qui nous promène d’une intention à l’autre, avec hésitation, sans grande émotion, et nous plonge souvent dans l’ennui. On cherche des liens entre les séquences qui, filmées dans le désordre, n’auraient pas changé grand-chose au déroulé de l’histoire. Quant à la direction d’acteurs, bien épurée, elle n’avantage pas les comédiens. Les thèmes de la première relation amoureuse, du désir de l’autre, des pulsions suicidaires, de la responsabilité des images et des actes, de même que celle du deuil partagé et de la culpabilité sont certes évoqués mais quasi avortés.

Photo 2 temps3

Quand Victor découvre dans le portable de François une vidéo d’un jeune (supposé être François) respirant dans un sac en plastic, on ne sait pas si le personnage est victime ou consentant, s’il pratique un jeu, s’il a décidé de mourir asphyxié devant un témoin qui filme. Ou bien s’il est contraint de respirer dans le sac jusqu’à peut-être perdre la vie. Cette scène s’avère étrange et dérangeante. A cause de cette totale liberté donnée pour appréhender des thèmes aussi préoccupants que l’appel à mourir et le passage à l’acte, souffle comme un vent de malaise sur toute cette histoire.

 

Photo 2 temps 2

 

Photo coen-festival-cannes

Pour la première fois de l’histoire du Festival de Cannes, deux personnalités présideront son Jury de la Sélection Officielle.

Les cinéastes américains Joel et Ethan Coen ont accepté l’invitation du Président Pierre Lescure et du Délégué général Thierry Frémaux à devenir les Présidents de la 68e édition du Festival. Le tapis rouge fait place à l’humour noir et macabre qui séduit à la fois la critique et le public.

« Nous sommes très heureux de revenir à Cannes » ont déclaré Joel (60 ans) et Ethan Coen (57 ans) qui tournent actuellement Hail Caesar!, avec George Clooney, Christophe Lambert, Scarlett Johansson, Tilda Swinton, Josh Brolin et Channing Tatum. « Nous sommes surtout heureux de l’opportunité qui nous est offerte de voir des films venus du monde entier. Cannes est un festival qui, dès le début de notre carrière, a toujours joué un rôle important pour nous. Et être Présidents du Jury, cette année à Cannes, est d’autant plus un honneur que nous n’avons jamais été Présidents de quoi que ce soit. D’ailleurs, à ce titre, nous ne manquerons pas de nous exprimer le moment venu ! »

Les frères Coen, indissociables depuis bientôt 30 ans, sont un peu comme chez eux à Cannes depuis longtemps. En 1991, leur « Barton Fink » y a remporté la Palme d’Or, puis « Fargo » s’est distingué en 1996 par le prix de la mise en scène, tout comme « The Man who wasn’t there » en 2001. Leur dernière récompense cannoise, le Grand Prix, date de 2013 pour « Inside Llewyn Davis ».

Ils ont également remporté 138 prix dans le monde, selon le site IMDb.

 On se réjouit de recevoir deux artistes aussi complets – à la fois scénaristes, réalisateurs, producteurs et monteurs – à la tête du plus prestigieux jury au monde. Welcome home Coen brothers !