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Soutien inconditionnel des réalisateurs aux intermittents
Le jeudi 13 février, le MEDEF, fidèle à ses obsessions, a demandé à nouveau la suppression du régime des intermittents du spectacle, qu’il considère comme nuisible.

Le Groupe 25 images, association indépendante des réalisateurs de films de télévision, affiche son soutien entier et solidaire aux indispensables intermittents.

 

Les réalisateurs précisent au MEDEF que le déficit vérifié de 320 millions d’euros de l’assurance chômage ne représente que 1,6 % des 20 milliards de crédit d’impôt offert par l’État aux entreprises, qui sont loin de tenir leurs engagements en matière d’emploi.

Pierre Gattaz, président du Medef, a profité d’un point presse mensuel pour surenchérir qu’il refuserait toute nouvelle loi qui mettrait « du stress sur le dos des patrons ».

Le Groupe 25 images, dont les films donnent du travail à des milliers d’artistes et de techniciens de l’audiovisuel, lui répond que les exigences dictatoriales du MEDEF mettent un stress violent sur le dos des intermittents.

Les annexes 8 et 10 de l’assurance chômage ont assuré en 2013 la survie de 108.000 intermittents, sur les 160.000 recensés (environ 2/3 d’artistes pour 1/3 de techniciens).

Les réalisateurs demandent aux journaux qui relaient avec complaisance les déclarations excessives du MEDEF et de la Cour des Comptes, d’étudier les rapports récents et très objectifs des commissions culturelles de l’Assemblée Nationale et du Sénat, présidées par le député Christian Kert et la sénatrice Marie-Christine Blandin.

Ils mettent à mal les affirmations erronées et brutales de ceux qui, depuis des années, considèrent les intermittents comme des parasites ou des privilégiés et voudraient remplacer la culture par le divertissement industriel.

Le Groupe 25 images partage les propos, soutient et remercie la ministre de la Culture Aurélie Filippetti qui accuse avec courage le MEDEF de chercher des boucs émissaires et d’avoir « une attitude agressive et scandaleuse, et de vouloir tuer la culture qui représente 59 milliards d’euros de valeur ajoutée et de richesse créée dans le pays »…

Les réalisateurs rappellent au MEDEF que la majorité des artistes et des techniciens vit dans une précarité alarmante… Pourtant, ces femmes et ces hommes font la Culture, qui nourrit la paix, enrichit l’avenir, et élève le rayonnement de notre nation…

Groupe 25 Images
Contact Dominique Attal
Tel : 01 42 50 64 30
147 rue Blomet
75015 Paris

Par Olivier Pélisson Photo Only_Lovers_Left_Alive

 

Age : A partir de 12 ans

Sortie : 19 février 2014

Durée : 2h03

Un film britannico-germano-franco-chypriote

Genre : Road-movie amoureux

Réalisation :

Jim Jarmusch

Distribution :

Tilda Swinton, Tom Hiddleston, John Hurt, Mia Wasikowska, Anton Yelchin, Jeffrey Wright, Slimane Dazi…

 

Tel un ange gardien, la caméra tournoie en plongée sur un homme et sur une femme alanguis à plus de six mille kilomètres l’un de l’autre. Sur Adam et sur Eve. Sur Detroit et sur Tanger. Sur hier et sur demain. Adam et Eve sont vampires et vivent depuis des lustres. Adam et Eve sont amoureux et se secourent à distance. Ils survivent malgré les villes qui s’effondrent et le monde qui vacille. Ils voyagent en avion de nuit et ont modernisé leur approvisionnement sanguin, via des contacts en laboratoires. Mais le bon sang menace de manquer et les virus en tous genres veillent. Et les cadets gourmands attendent dans l’ombre, prêts à tout foutre en l’air (Ava/Mia Wasikowska).

RZ6A4304.JPGComment tenir ? En faisant de la musique, comme Adam. En profitant de la contemplation, comme Eve. Et en s’aimant. L’amour au-delà de la mort. C’est ce qu’incarnent, plus que tout, ces deux êtres voués à l’éternité et que leur complémentarité sauve de la perdition. Un très beau plan les associent tous deux, allongés, endormis, abandonnés. Deux silhouettes nues et graciles, à l’abri du reste du monde. Un moment fort chez Jim Jarmusch qui n’a pas si souvent filmé l’amour. Et surtout au présent. Car ses héros quasi toujours masculins sont de grands solitaires, et le plus entouré de femmes fait le tour de ses amours passées. C’est Don Johnston alias Bill Murray dans Broken Flowers.

De Permanent Vacation (1980) à Broken Flowers (2005) justement, le cinéaste n’a eu de cesse de filmer son pays et ses héritages. Mais depuis l’Espagne de The Limits of Control (2009), il prend le large. Detroit n’est que le fantôme des Etats-Unis, tout comme Tanger n’est que le fantôme du Maroc. Et les deux cités ne sont que les fantômes d’un monde voué à l’effacement. Jarmusch n’aime jamais tant les lieux que quand ils sont démarqués, tout comme ses personnages sont désaxés. Sortir du centre, aller voir dans la marge ce qu’il y a et s’il y est, reste son crédo.

RZ6A4230.JPGCe qu’il trouve dans Only lovers left alive, c’est la beauté et la douceur. A mi-chemin entre l’atemporalité et le dépassé, Eve et Adam incarnent un ilot, un espoir. Celui de l’humanité toute entière réunie dans leurs longs corps arpentant les ruelles tangéroises, jusqu’à trouver leur salut face à un couple de jeunes amoureux. Un duo évanescent et anesthésié qui prend corps aussi grâce à l’image dense et comme ouatée de Yorick Le Saux, qui filme si bien la mer et la peau chez François Ozon, et Tilda Swinton déjà dans Amore de Luca Guadignino. "only lovers left alive"

 

Tilda Swinton glisse sa grâce sans âge entre deux partitions grimées dans Snowpiercer et The Grand Budapest Hotel, et Tom Hiddleston laisse tomber les ténèbres à grand spectacle d’Avengers et Thor. Tous deux unissant leurs crinières et leur teint britannique diaphane pour se faire un bon shoot sanguin et esthétique devant l’objectif du cowboy new-yorkais. La musique enfin, les accords lyriques et anesthésiés de Jozef Can Wissem et du groupe de Jarmusch, Sqürl. Des mélodies qui chantent le désenchantement et le « désaccordement », et qui pourtant nourrissent de sensualité les déambulations de Tom et Tilda au pays de Jim. Le film avait visiblement laissé les salles de marbre au dernier Festival de Cannes. Il réchauffera celles de cet hiver, par sa croyance en les espaces et les sentiments.

Le 10 février à 20h, s’ouvrait le bal annuel de la Critique sous la houlette d’Isabelle Danel, la nouvelle Présidente du Syndicat Français de la Critique de Cinéma et des films de Télévision. La cérémonie s’est tenue pour la première fois à la Cinémathèque.

PRIX CINEMA

 Meilleur film français Affiche La vie d'Adèle
Ce prix est décerné depuis 1946 à l’issue du vote des membres du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.

LA VIE D’ADÈLE CHAPITRES 1 & 2

d’Abdellatif Kechiche

 

 

 

 

 

 

 

 Meilleur film étranger
Ce prix est décerné depuis 1967 à l’issue du vote des membres du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.
A TOUCH OF SIN de Jia Zhang-Ke

 Meilleur premier long métrage français
Ce prix, créé en 2000, est issu du vote des membres du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.
LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! de Guillaume Gallienne

 Film singulier francophone
Ce prix, créé en 2008, a pour objectif de récompenser un film en co-production et en langue française, dont les critiques tiennent à souligner le travail « singulier ».
MON ÂME PAR TOI GUÉRIE de François Dupeyron

 Meilleur court métrage français
Ce prix, créé en 1973, est décerné par un jury renouvelable composé de membres du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.
IL EST DES NÔTRES de Jean-Christophe Meurisse

Le film sera projeté au cinéma Le Balzac à Paris du 8 février au 2 mars, le 12 février au Festival Les Premiers Pas à Aix en Provence, le 15 mars au cinéma de Vanves, le 22 mars au Théâtre du Grand Marché à La Réunion et fin mai à l’Eldorado à Dijon.

 

PRIX TELEVISION

Ces prix, créés en 2005, sont décernés par un jury renouvelable composé de membres du Syndicat Français de la Critique de Cinéma et des Films de Télévision.

 Meilleure fiction de télévision

LE GRAND GEORGES de François Marthouret (diffusion France 3)  Photo Le grand Georges

 

 

 

 

 

 

 

 

 Meilleur documentaire de télévision

IL EST MINUIT, PARIS S’ÉVEILLE de Yves Jeuland (Arte)

 Meilleure série françaisePhoto Les revenants

LES REVENANTS

de Fabrice Gobert

et Frédéric Mermoud

(Diffusion Canal +) 

 

 

 

 

PRIX DVD/BLU-R

Ces prix, créés en 2005, sont décernés par un jury renouvelable composé de membres du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.

 Prix Curiosité

Nouveau Prix Dvd/Blu-ray du palmarès 2013, celui de la Curiosité, destiné à mettre en valeur le travail exigeant d’un éditeur (qualité du transfert du film, intérêt des suppléments) sur un film rare, étrange, spécial, qui tout en étant de grande qualité sort des sentiers battus de la cinéphilie classique.
LOVE EXPOSURE de Sono Sion – Metropolitan Filmexport / HK Vidéo

 Meilleur DVD/Blu-ray récent

BLANCANIEVES de Pablo Berger - francetv distribution / Rezo Films

 Meilleur Coffret DVD/Blu-ray

ERIC ROHMER – agnès b. DVD / Potemkine Films

Coffret Eric Rohmer

 Meilleur DVD/Blu-ray Patrimoine

FANNY ET ALEXANDRE de Ingmar Bergman – Éditions Gaumont

 

PRIX LITTERAIRES

Ces prix, créés en 1978, sont décernés par un jury renouvelable composé de membres du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.

 Meilleur livre français sur le cinémaPhoto livre Michel Legrand
RIEN N’EST GRAVE DANS LES AIGUS de Michel Legrand
en collaboration avec Stéphane Lerouge – Éditions du Cherche-Midi

 Meilleur livre étranger sur le cinéma
I AM SPARTACUS de Kirk Douglas
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie-Mathilde Burdeau – Éditions Capricci

 Meilleur album sur le cinéma
BERNADETTE LAFONT, UNE VIE DE CINÉMA

de Bernard Bastide
Éditions Atelier Baie